Les feux d’artifice ont leur coût en carbone…mais aussi en petits déchets issus des tubes de poudre et des dispositifs électroniques qui sont mis en place sur les aires de tir. Quand, comme à La Grande Motte, les feux sont tirés depuis une barge en mer, l’enjeu de la récupération de ces déchets est encore plus important car plus difficile qu’à terre. Les lendemains de tir, voici comment nous procédons.
L’aide précieuse de l’association grand-mottoise La Palanquée
Le Club de plongée Grand-mottois, La Palanquée, est mandaté chaque année par l’Office de Tourisme. L’objectif est de récupérer les résidus sous l’eau, dès le lendemain matin du tir, à la première heure. C’est aussi l’occasion pour les adhérents de s’exercer et de vérifier le matériel.
Ce travail est simplifié par le fait que d’années en années, les artificiers réalisent des progrès techniques et technologiques. Cela permet de limiter l’impact sur l’environnement des tirs. Une grande partie des déchets reste désormais sur la barge qui tire les feux.
Partis à bord du bateau de l’association, les adhérents se rendent sur le lieu de la barge. Ils commencent à plonger. L’opération ramassage dure environ 1h, dans une zone de quelques mètres autour de l’emplacement de la barge. Christian, le président de l’association nous confirme que « d’années en années, ils trouvent de moins en moins de déchets » et que « c’est une bonne nouvelle pour l’écosystème marin ».
De moins en moins de déchets récupérés
Les déchets repêchés sont habituellement de l’aluminium, cartons et des fils électriques. Ce matin, les plongeurs ne reviendront pas les mains vides, avec des morceaux cartons et un peu d’aluminium dans leurs filets.
Enfin, certains déchets, emportés par les courants de la nuit, échappent au ramassage. Ils s’échouent sur la plage à quelques centaines de mètres, nous les ramassons au plus tôt évidemment.
L’association reviendra le 16 août, pour effectuer une autre opération de ramassage.
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